Le projet Videocartas, projet d'écriture poétique en espagnol aboutissant à une mise en images a duré trois ans. Voir ici quelques films réalisés par les élèves. Le CCCB (Centre de Cultura Contemporània de Barcelona) à l'occasion de l'exposition Todas las cartas - Correspondencias fílmicas (12 octobre 2011 - 19 février 2012) nous a fait l'honneur de citer le projet Videocartas dans la page de CCCB Educación "Totes les cartes" des de l'educació. Freinet com a referent comme exemple, entre autres, de ce qui peut être fait dans le domaine éducatif autour de la lettre filmée. Qu'ils en soient remerciés.
Mais le projet Videocartas n'est pas terminé : l'association Cinéma Parlant lui a donné une autre forme.
Depuis l'an dernier un nouveau projet a vu le jour, qui associe poésie et langage cinématographique : Cartes Postales Filmées. A la différence que les élèves devront présenter un
film réalisé par eux-mêmes, sans l'accompagnement d'un professionnel.
Le principe d'écriture est identique mais en cas de réalisation en espagnol un nouveau paramètre sera à tenir en compte : la traduction et le sous-titrage.
CARTES POSTALES FILMÉES
Concours vidéo pour les 12-25 ans
Date d'envoi des réalisations jusqu'au 3 février 2012
Réalisez une vidéo sur le thème “Enfances” : un film court évoquant l’enfance avec un texte poétique.
Les films gagnants seront projetés le mardi 6 mars 2012 à 20h15 aux cinémas Les 400 Coups pendant le Printemps des Poètes.
Plus d’infos http://www.cinemaparlant.com/notice_information_cpf_12.pdf
bulletin d’inscription http://www.cinemaparlant.com/bulletin_inscription_cpf_12.pdf
autorisation image et diffusion http://www.cinemaparlant.com/droits_image_diff_cpf_12.pdf
affiche http://www.cinemaparlant.com/affiche_cpf_12.pdf
Partenaire : Ville d’Angers / dans le cadre du 14e Printemps des Poètes
L'enfance dans la poésie en espagnol... On pense à des textes de Lorca, Alberti, José Agustín Goytisolo, María Elena Walsh, Gloria Fuertes, Nicolás Guillén... Et tant d'autres.
Des poèmes pour les enfants. Mais aussi des poèmes qui parlent de l'enfance avec gravité tel
Los columpios, de Fabio Morábito
Los columpios no son noticia,
son simples como un hueso
o como un horizonte,
funcionan con un cuerpo
y su manutención estriba
en una mano de pintura
cada tanto,
cada generación los pinta
de un color distinto
(para realzar su infancia)
pero los deja como son,
no se investigan nuevas formas
de columpios,
no hay competencias de columpios,
no se dan clases de columpio,
nadie se roba los columpios,
la radio no transmite rechinidos
de columpios,
cada generación los pinta
de un color distinto
para acordarse de ellos,
ellos que inician a los niños
en los paréntesis,
en la melancolía,
en la inutilidad de los esfuerzos
para ser distintos,
donde los niños queman
sus reservas de imposible,
sus últimas metamorfosis,
hasta que un día, sin una gota
de humedad, se bajan
del columpio
hacia sí mismos,
hacia su nombre propio
y verdadero, hacia
su muerte todavía lejana.
Del libro Lunes todo el año (México, 1992)
El silencio
un video de Maina Chirokoff Keravis